L’écrivain algérien Boualem Sansal a été condamné ce mardi 1er juillet 2025, en appel, à cinq ans de prison ferme et à 500.000 dinars d’amende. La présidente Naïma Dahmani a ainsi confirmé la peine prononcée en première instance par le tribunal de Dar El Beïda à Alger.

Cette condamnation par la cour d’appel d’Alger intervient une semaine après le procès, qui s’était tenu le 24 juin. Lors de l’audience, le procureur avait requis dix ans de prison ferme ainsi qu’une amende d’un million de dinars à l’encontre de l’écrivain.

L’avocat français de Boualem Sansal, Me Pierre Cornut-Gentille, qui a obtenu son visa et a pu rendre visite à son client hier, lundi, à la prison de Koléa était présent ce mardi à la cour d’Alger lors de l’énoncé du délibéré. Il a refusé de parler aux journalistes après le délibéré et annoncé se rendre dès cet après-midi à la prison pour discuter avec son client sur le pourvoi en cassation.

Arrêté le 16 novembre dernier à son arrivée à Alger, l’écrivain est poursuivi en vertu de l’article 87 bis du Code pénal, qui qualifie « d’acte terroriste ou subversif tout acte visant la sûreté de l’État, l’intégrité du territoire, la stabilité ou le fonctionnement normal des institutions ».