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Résolution 2797 : la Slovénie renouvelle son soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui et continue de considérer le Sahara occidental comme un territoire non autonome
Lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies consacrée à la situation au Sahara occidental, l’ambassadeur et représentant permanent de la Slovénie auprès de l’ONU, Samuel Žbogar, a expliqué le vote favorable de son pays à la résolution renouvelant pour un an le mandat de la MINURSO (Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental).
Dans son intervention, le diplomate slovène a souligné que son pays soutenait la résolution « en raison de son attachement indéfectible au rôle des Nations Unies et à la présence stabilisatrice de la MINURSO ». Selon lui, cette mission demeure un élément clé pour la paix et la sécurité dans la région.
M. Žbogar a estimé qu’il existe aujourd’hui « un besoin et une opportunité réels » de progresser vers « une solution juste, durable et mutuellement acceptable » au conflit, à l’approche du cinquantième anniversaire de celui-ci. Il a salué les efforts visant à réunir les parties autour d’un dialogue sur un pied d’égalité et a réitéré le plein soutien de la Slovénie à l’Envoyé personnel du Secrétaire général, Staffan de Mistura, ainsi qu’au Représentant spécial, Alexander Ivanko.
Réaffirmant la position constante de Ljubljana, l’ambassadeur slovène a rappelé que la Slovénie soutient une solution politique garantissant le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, un droit « inscrit dans la Charte des Nations Unies » et « qui ne peut être retiré à aucun peuple ».
Il a par ailleurs précisé que la Slovénie « n’interprète pas le texte adopté comme une décision sur la question de la souveraineté », et qu’elle continue de considérer le Sahara occidental comme un territoire non autonome.
M. Žbogar a exprimé le regret que le renouvellement du mandat de la MINURSO n’ait pas pu être adopté par consensus, tout en saluant les efforts fournis pour améliorer le texte au cours des négociations. Il a enfin appelé toutes les parties à s’engager « de bonne foi et avec ouverture d’esprit » afin de parvenir à une solution finale et mutuellement acceptable.









