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Le président américain Joe Biden gracie son propre fils

Le président des Etats-Unis s’était engagé à ne pas s’immiscer dans les affaires judiciaires et à ne pas gracier son fils. C’est pourtant tout le contraire qu’il a fait ce dimanche.
Joe Biden, qui quitte officiellement ses fonctions le 20 janvier 2025, a annoncé ce dimanche 1e décembre sa décision de gracier son fils Hunter Biden, poursuivi pour des faits de détention illégale d’arme à feu et de fraude fiscale.
Une décision critiquée aux Etats-Unis compte tenu que Biden lui même avait affirmé qu’il ne s’immiscerait pas dans les affaires judiciaires aux Etats-Unis et qu’il ne gracierait pas son fils Hunter qui était en attente d’un verdict dans son affaire.
Selon la chercheuse et spécialiste des États-Unis, Sonia Dridi, “cette décision n’est pas tellement surprenante lorsqu’on connaît Biden qui a toujours protégé et défendu ses fils, contre vents et marées, surtout Hunter qui a très tôt plongé dans la drogue et l’alcool, notamment traumatisée par la mort de sa mère (premiere femme de Biden) et de sa petite sœur dans un accident de voiture”.
D’après la journaliste et auteure du livre “Joe Biden et le pari de l’Amérique anti-Trump”, vu les nominations annoncées par Trump, avec des personnes qui ont juré de faire la chasse aux opposants comme Kash Patel, Biden craignait sûrement que son fils soit pris pour cible.
Hunter Biden, 54 ans, avait plaidé coupable en septembre dernier devant un tribunal en Californie, du chef d’inculpation de fraude fiscale et deux chefs de fausses déclarations pour ne pas avoir versé 1,4 million de dollars d’impôts au cours de la dernière décennie.