Dans un billet publié ce lundi 24 mars dans la revue Iqra, Chems-Eddine Hafiz, Recteur de la Grande Mosquée de Paris, a salué les récents échanges entre les présidents Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron, les qualifiant de moment d’espoir pour l’avenir des relations franco-algériennes.

Face à un contexte médiatique souvent envenimé, Chems-Eddine Hafiz souligne l’importance de la diplomatie, qui ne devrait pas se réduire à des slogans ou à des querelles publiques. Selon lui, les deux chefs d’État, à travers un discours de « responsabilité » et de « dignité », ont posé les bases d’un dialogue constructif, dépassant les rancœurs du passé colonial.

Le Recteur de la Grande Mosquée de Paris insiste sur le fait que, bien que des sujets de discorde demeurent, la France et l’Algérie partagent une histoire, une culture et des liens humains indissociables. Le recteur rappelle que la voie de la paix durable ne passe pas par l’affrontement, mais par un engagement mutuel, respectueux et responsable.

Ce moment de « respiration », comme il le décrit, pourrait marquer un tournant dans les relations entre les deux nations, appelant à un apaisement fondé sur des actes concrets et des coopérations réelles.