Ce matin, la Grande Mosquée de Paris a accueilli une cérémonie de commémoration en hommage aux victimes de la répression du 17 octobre 1961.
Soixante-quatre ans après les faits, de nombreuses personnalités politiques et religieuses se sont rassemblées autour du recteur Chems-Eddine Hafiz, des imams et du personnel de la Mosquée, pour un moment de recueillement et de mémoire.

Parmi les participants figuraient le sénateur Rachid Temal, les députées Sabrina Sebaihi et Fatiha Keloua-Hachi, ainsi que Mohamed Hani, président de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée populaire algérienne, accompagné d’une délégation de députés algériens.
Étaient également présents Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris, et l’ancienne ministre algérienne Salima Souakri.

Tous ont salué la mémoire des Algériens tués lors des manifestations pacifiques réprimées dans la capitale française le 17 octobre 1961.

Cette cérémonie s’est voulue à la fois un devoir de mémoire et un appel à la réconciliation, afin que ce drame ne sombre pas dans l’oubli et que l’avenir s’écrive dans la compréhension et le respect mutuel.