Le chiffre avancé par le ministre de la Communication le 11 février dernier à Alger, faisant état de 9000 journalistes à travers le monde engagés dans une campagne systématique de dénigrement de l’image de l’Algérie, n’est pas simplement une affirmation isolée. Ce chiffre s’appuie sur des observations précises et des données consolidées qui révèlent l’existence d’un réseau d’influence médiatique, bien organisé, qui cherche à propager une vision déformée et partiale du pays. Ces journalistes, pour la plupart engagés dans des médias à la solde de puissances étrangères, se livrent à une campagne médiatique dont l’objectif est de manipuler l’opinion internationale et de fausser la perception de l’Algérie sur la scène mondiale.

Leur rôle est de maintenir une pression constante sur le pays, en l’associant à des problématiques qui ne correspondent pas à la réalité. Ces efforts de désinformation ne sont pas le fruit du hasard, mais font partie d’une stratégie plus large visant à isoler l’Algérie et à en ternir l’image au sein des forums internationaux. Ce nombre de 9000 journalistes n’est donc pas une simple exagération, mais une estimation sérieuse qui reflète l’ampleur de l’opération de manipulation médiatique à laquelle le pays fait face. »

« En plus des efforts médiatiques de dénigrement, l’Algérie est également confrontée à des attaques internationales, souvent orchestrées par certains voisins, en particulier le Maroc. La question du Sahara Occidental est au cœur de ces tensions, avec le royaume chérifien utilisant tous les leviers diplomatiques et médiatiques pour affaiblir l’image de l’Algérie sur la scène internationale. Le Maroc, par la manipulation de certains médias et par des pressions exercées à travers des forums internationaux, cherche à présenter l’Algérie comme un acteur perturbateur, accusant le pays d’être le principal soutien au Front Polisario et d’entretenir le conflit au Sahara Occidental.

Ces attaques prennent la forme de campagnes médiatiques intenses, où l’Algérie est souvent accusée de violer les droits humains ou d’être responsable de l’impasse politique dans la région. Cependant, il est essentiel de rappeler que l’Algérie défend depuis des décennies la légitimité du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, conformément aux résolutions des Nations Unies et aux principes du droit international. Dans ce contexte, les critiques du Maroc visent avant tout à détourner l’attention des réels enjeux, en cherchant à transformer une question de décolonisation en un conflit régional binaire. L’Algérie, quant à elle, continue de défendre une solution juste et pacifique, fondée sur le respect des droits du peuple sahraoui et sur le principe de l’autodétermination. »