Le ministre de la Communication, Mohamed Meziane, a affirmé jeudi à Sétif que « les médias, dans toutes leurs catégories, jouent un rôle important dans l’accompagnement des start-up et leur permettre d’atteindre la place qu’elles méritent dans le tissu économique national ».

Lors de l’ouverture d’une journée d’étude intitulée « L’entreprise productive, incubateur des start-up : la télévision algérienne, un espace d’interaction et un pont de communication », à laquelle assistait le ministre de l’Économie de la connaissance, des start-up et des microentreprises, Nourdine Ouadah, Mohamed Meziane a souligné que les institutions médiatiques nationales, à l’instar de l’Entreprise publique de télévision, remplissent une « mission citoyenne reflétant leur engagement envers le service public et l’accompagnement des choix stratégiques de l’État ».

Il a ajouté que la télévision publique représente « un des outils médiatiques efficaces pour soutenir les start-up, en mettant en lumière les initiatives innovantes et en proposant un contenu qui renforce la culture de l’innovation ».

Le ministre a rappelé que « la création, la promotion et l’accompagnement des start-up, notamment celles portées par les jeunes, sont un projet national par excellence adopté par le président de la République, dans son programme, et auquel il accorde toute son attention, le considérant comme un projet d’avenir prometteur pour le pays et une des portes ouvertes dans le cadre de sa vision éclairée envers la jeunesse ».

Mohamed Meziane a également évoqué « la mission fondamentale des médias dans l’accompagnement des efforts nationaux », soulignant que « la phase historique que traverse l’Algérie exige l’adoption d’un modèle médiatique actif ».

Pour sa part, le ministre de l’Économie de la connaissance, des start-up et des microentreprises a déclaré que « l’écosystème des start-up et de l’innovation est entré dans une phase de durabilité, de stabilisation et de promotion ». Dès lors, le rôle des médias — comme il l’a indiqué — sera « encore plus important dans la promotion des entrepreneurs, la réussite des start-up et l’amélioration de la visibilité de cet écosystème en Algérie et à l’international ».

Il a estimé que les entreprises productives sont « l’un des moyens de diversification de l’économie nationale et de sortie progressive de la dépendance aux hydrocarbures », précisant que « le traitement quotidien de l’innovation, des start-up et des incubateurs d’entreprises n’est plus un choix, mais une nécessité impérieuse pour le développement des entreprises productives et leur transformation en véritable locomotive du développement national ».

Lors de cette journée d’étude, organisée à l’initiative de l’Entreprise publique de télévision, des conférences en lien avec le sujet ont été données, dont une intitulée « L’environnement propice à la réussite d’un projet de start-up et l’importance du rôle de l’entreprise productive dans son accompagnement », présentée par le professeur Chawki Bouragba de l’Université Sétif 1. Des modèles et histoires de réussite de start-up et d’entrepreneurs ont également été présentés, et un débat a été ouvert pour permettre aux opérateurs économiques d’exprimer leurs préoccupations.